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L'ÉTAT Acruan nu rnonlnns TOTÉHIQUE 185

d'un raisonnement sneerdotal plutôt que

s sont le produit
‘ ,d’un concept instinctif de la masse populaire. n

C'était, de la part de Mnspero, prendre sur un point déter-
: miné une attitude aussi négative que celle qwopposerent àses
l. théories de Rouge, Erman et Yantres egyptologues, et c'était
-’ bien vite aussi interpréter des faits dont au moins la contem-
‘ pornneite avec les outils, les instruments et les tombes de la
période prédynastique ne peut faire aucun doute, période sur
la théologie et la caste sacerdotale de laquelle on ne possède

guère de documents.

Cc même problème l
exercé l'ingéniosité de Wiede
quelques instants, ear il se pose a
monde l'on nous sont venus cest
de nature à préciser les termes du problème égyptien.

Strabon remarqua ‘ que la vache de Momemphisule bœuf de
Mempliis,le bélier Ylleliopolis étaie
licu que les autres animaux de la m
hiérai, c‘est-a—dire saints ou sacres. M. Wisdemann a attribué
une grande importance théorique il cette distinction etafondè
sur elle une explication ethnique dont il sera parlé plus loin :
c’est à l'époque gréco-romaine que se serait introduite cette

distinction entre l'nnimal—dicu,individu unique et spécialement
choisi qui était adoré dans un temple à lui consaere,et ses con-
génères de méme espèce qui étaient simplement sacrés ".

A quoi Adolphe Reinach objeota : u pour me purt,je n'impor-
cois entre les deux termes qu'une seule diiférencc logiquotdans
une même espèce, l'animal-dieu serait l'individu ellcctivcment
adoré dans le temple; les animaux sacrés seraient tous les
autres membres de l'espèce que respectaient, sans les adorer,
tous les fidèles du temple, qui étaient originairement lous les
membres du clan. Or toutes les transitions existent entre ces
deux formes du culte zoolàtrique, et seules des nécessités pra-

u rapport entre le dieu et 1c totem u
mann ç il convient de s’y arrêter
ussi dans d'autres régions du
emps derniers des documents

nt des théni, des dieux,au
êmo espèce notaient que

1. Strnhon, xvu, 1, n.
2. A. Wicdemann, Der Tierkult d

na, Leipzig, 1m.

or allen Aegypler, Das Alto Orient, t. xiv,