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220 119m1" ACTUEL nu rnontrua TOTEMIQUB

faite doit suffire pour déclencher le mécanisme céleste‘. L1
vocation directe a la Vache qui joue auprès d’Allah un ra
dïutercesseur montre qu'il ne s'agit pas uniquement d'un p“
dccocreition sympathique, et il se pourrait que le Maitre aup
duquel elle est toute-puissante ait été anciennement le dieu
taureau Gurzil, Ce n'est d'ailleurs là qu'une hypothèse desti.
née a faire faire des recherches complémentaires.

Les divers cas passés en revue ne présentent d'intérêt réely,
pour la théorie du totémisme berbère que si l'on peut démon”
trer en même temps la croyance à la parenté entre ces deuxï
espèces animales et des clans, des fractions ou des tribus ber '
bères, croyance dont rien jusqu'ici ne semble démontrer l'en-
cienne existence. .

A ce desiderntum semblaient répondre deux laits libyens:
notés par les auteurs grecs, celui des Psylles et celui de la Cité .
des Singes. e On peut être tenté, lit M. Stéphane Gsell, {le
retrouver une superstition totémique dans des indications rela-
tives aux Psylles de la région des Syrtes. Les cérastes vipères
a cornes avaient, raconte lllicn, une alliance avec les Psyllcs,
qui étaient insensibles à leur morsure. Au dire des Libyens,
quand un Psylle craignait que l'enfant mis au jour par sa
femme ne fût udultérin, il remplissait de cérastes un coilre dans
lequel il jetait le nouveau-né ç si les serpents, d’abord mena-
çants, shpaisaieut les que l'enfant les avait touchés, l'auteur
de Pépreuve en concluait que cct enfant était bien son fils '. u
‘Cette interprétation avait aussi été admise par J.-G. Frazer
dans sou petit volume‘; mais il l'a ensuite laissé tomber,
après étude des parallèles hindous de charmeurs de serpents 4.
Dates cite un texe l'après lequel l'immunité n'existait pas pour

L eu remarquera que l'acte d'uriner ne produit ou n'annonce ta pluie que
si l'animal promené sur tu territoire du village est un taureau, un: vache, un
btlicr ou une brebis; ni mua, ni le chut/Il, ni u.- aiiameau, ni le chien ne peu-
vent être‘ employés rituollemont dans ce but; pll‘ Iuito. on na peut. se contenter
de voir dans cette cérémonie un rite du aimpiu magie sympathique du type
bnnnL
2. Gsell, Hntairt, p. 244-241,
, s. Réédition do Tatamimt dans Tatsmirm and Ezognmy, t. 1, p. 2o.
L Frnzcr, Totemisnt and Eæugamy, t. iv, p. m.