Cycles narratifs de Borobudur (Java)

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https://www.odsas.net/collection/71


Ce site a été visité par Pascale Dollfus et François Jacquesson pendant une semaine en juin 2016 dans le cadre du Projet « Narrativité ». Le but de cette visite était double : d’une part, voir sur place comment les images sculptées étaient organisées, et comprendre la portée des destructions et reconstructions successives ; d’autre part, observer comment les publics d’aujourd’hui visitent et comprennent ce monument.

Le grand ‘stupa’ de Borobudur, situé au centre de l’île de Java, a été construit aux VIIIe et IXe siècle. C’est une série d’étages empilés, plus petits à mesure qu’on monte, ce qui donne à l’ensemble la forme générale d’une pyramide aplatie. Quatre galeries, une par étage, permettent de tourner autour du monument. Il faut les parcourir en ayant le centre du monument à sa droite. Chaque galerie est bordée à main droite par une paroi haute de plus de deux mètres comprenant deux séries de panneaux superposés racontant des histoires différentes, et à main gauche par une balustrade d’un mètre de hauteur environ, également sculptée de nombreux reliefs, au-delà de laquelle on voit le paysage alentour

Le bâtiment a été recouvert, peut-être à la suite de pluies de cendres issues des volcans voisins, vers 1100. Aussi, quand le site a été redécouvert en 1814, puis dégagé, les reliefs sculptés étaient-ils bien préservés. Beaucoup d’entre eux forment des séries, plusieurs panneaux successifs illustrant une histoire. La plus célèbre et la première à être « lue » par les pèlerins se développe sur 120 panneaux et occupe le registre supérieur de la paroi de la première galerie : c’est la « vie du Bouddha », dont les épisodes ont été choisis surtout dans le Lalitavistara. D’autres séries, moins longues, viennent s’y ajouter. Elles illustrent des vies passées du Bouddha, jataka, ou d’autres avadana, récits édifiants des vies antérieures de personnages exemplaires. Beaucoup ont été identifiées par référence à des textes connus ; d’autres restent difficiles à comprendre.
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Borobudur > Galerie I > Mur : Registres supérieur et inférieur

Borobudur > Galerie I > Mur : Registres supérieur et inférieur Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie haute et basse, panneaux 1-120 (I ab 1-120).

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Borobudur > Galerie I > Mur supérieur : Histoire merveilleuse du Bouddha jusqu’à son premier sermon

Borobudur > Galerie I > Mur supérieur : Histoire merveilleuse du Bouddha jusqu’à son premier sermon Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie haute, panneaux 1-120 (I a 1-120).

Cette série est la plus célèbre du site, parce qu’elle illustre une histoire bien connue et parce qu’elle est la plus longue : en 120 panneaux, elle est la seule à faire le tour complet du monument. Elle n’illustre pas toute la vie du Bouddha, mais seulement sa première partie. L’illustration suit le récit du Lalitavistara, qui décrit de façon fantaisiste et merveilleuse la vie du Bouddha depuis sa descente du ciel jusqu’à son premier sermon. Rédigé en sanscrit, ce texte en 27 chapitres fut traduit en chinois (en 308 et en 683) et en tibétain. Il fut un des vecteurs majeurs de la biographie légendaire du Bouddha. La série de Borobudur est la plus vaste tentative connue pour l’illustrer.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Source. Texte sanscrit accessible à : http://www.dsbcproject.org/canon-text/book/45

Traduction française du texte sanscrit. Philippe Edouard Foucaux, 1862, Le Lalitavistara, L’Histoire traditionnelle de la vie du Bouddha Çakyamuni, Paris, Leroux. Rééd. en 1988, Le Lalitavistara, Paris, Deux océans.

Traduction française du texte tibétain : Ph. Edouard Foucaux, 1860, Histoire du Bouddha Sakya Mouni traduite du tibétain, Paris, Duprat. Accès. Google Books : Y6iFudg13vsC.

Résumé d’après la table de Foucaux. 1. Ananda raconte comment il a entendu le Bouddha raconter ce qui suit. 2. Le Bodhisattva (Bva.), parvenu au stade suprême dans le ciel des dieux Tushita (tuṣita), s’apprête à descendre sur terre. 3. Prélude à la naissance du futur Bouddha : signes, choix de l’endroit et de la famille. 4. Derniers moments où le Bva. enseigne à la foule des dieux. 5. Il désigne Maitreya comme son successeur, et décide de naître éléphant. Signes sentis par sa future mère. Cortège d’adieu. 6. Songe de sa mère, annonce par les brahmanes du destin du futur enfant. 7. Naissance du Bva. dans le parc de Lumbini, issu du côté de sa mère qui se tient à un arbre. Signes divers. La reine étant morte, sa tante est chargée de l’élever. Visite d’un vieil ermite. 8. Le Bva. est conduit au temple des dieux, dont les statues le saluent. 9. Ornements préparés pour le Bva. et ce qu’il advient. 10. Le Bva. à l’école d’écriture. 11. Le Bva. visite un village ; il médite, l’ombre de l’arbre s’immobilise pour le protéger. 12. Le Bva. donne une liste des qualités qu’il attend de sa femme ; on en lui trouve une : Gopā [Yaśodarā selon d’autres textes]. Le père de cette dernière demande au futur époux de démontrer quelles qualités il possède, ce qu’il fait. Gopā proteste contre l’usage du voile. 13. Alors qu’il est parmi ses femmes dans son palais, les dieux rappellent au Bva. pourquoi il est allé sur terre. 14. Son père, le roi, inquiété par un songe, fait garder son fils. Mais celui-ci, en promenade à l’extérieur du palais, rencontre un vieillard, un malade, un mort, enfin un religieux qu’il décide d’imiter. Averti, le roi le fait surveiller et distraire. Gopā fait un cauchemar. 15. Malgré le refus de son père, il quitte le palais avec l’aide des dieux, partant de nuit avec cheval et écuyer, dont il se sépare ensuite. Au matin, la famille est épouvantée : on retrouve l’écuyer. 16. Le Bva., après avoir étudié avec un maître, le laisse pour gagner le pays de Magadha. Le roi du pays, Bimbasāra, charmé de sa rencontre avec le Bva., lui offre la moitié de son royaume ; ce dernier s’installe au bord d’une rivière. 17. Le Bva. consulte le maître Rudraka, puis le quitte avec 5 disciples. A Gayā, il examine les pratiques d’austérité pendant 6 ans. Sa mère, prévenue par les dieux, lui rend visite. 18. Le Bva. abandonne les austérités, il est nourri par 10 villageoises, mais ses 5 disciples le quittent. Il boit du lait au miel et se baigne. 19. Le Bva., sur la route de Bodhimaṇḍa, répand une lumière qui guérit. Arrivé, il s’assied sur un peu d’herbe et jure de ne plus se lever avant l’Illumination. 20. Les bouddhas et les dieux approchent pour le couvrir de dons. 21. Māra, le roi des démons, fait un cauchemar. Il vient attaquer le Bva. avec son armée, mais les projectiles se changent en fleurs. Il envoie ses filles pour le séduire, en vain. Māra est furieux, mais s’enfuit quand le Bva. frappe le sol. 22. Le Bva. se souvient de ses vies antérieures ; il comprend les causes des malheurs, et obtient l’Illumination. Joie autour de lui. 23. Cortèges de dieux venant faire des louanges. 24. Occupations du Bouddha pendant 4 semaines. 4 filles du démon, que le Bouddha avait changé en vieillardes, obtiennent de lui leur pardon. Les serpents Naga entourent le Bouddha pour le protéger. Les marchands approchent le Bouddha et lui font des offrandes. 25. Après beaucoup d’hésitation, le Bouddha se résout à enseigner sa doctrine. 26. Le Bouddha va à Bénarès, au parc des gazelles, retrouver ses anciens disciples pour leur enseigner les 4 vérités. Il met en route la roue de la Loi. 27. Des fils de dieux expliquent aux autres l’intérêt du Lalitavistara.


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire de Sudhana et de Manohara

Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire de Sudhana et de Manohara Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 1-20 (I b 1-20).

Cette histoire, qu’il ne faut pas confondre avec la Quête de Sudhana illustrée au 2e étage, se trouve dans un des recueils les plus anciens d’histoires bouddhistes, le Divyāvadāna (les divins divya- récits avadāna), rédigé en sanscrit vers le IIe siècle EC. Le principe de la collection est une sorte de récit-cadre : le Bouddha raconte à ses disciples comment un personnage actuel est devenu ce qu’il est : par ses actions dans des vies antérieures que le Bouddha a la faculté de percevoir. La collection regroupe 38 histoires, et le ‘Sudhana-kumāra-avadāna’ est la n°30. Notre histoire se retrouve aussi dans le Mahāvastvavadāna (ou : Mahāvastu) sous le titre du ‘jataka de la fée’ kinnarī jātaka (Jones, vol. 2, 91-111).

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. Texte sanscrit et traduction anglaise : Joel Tatelman, 2005, The Heavenly Exploits, Buddhist biographies from the Divyavadana, 1, Clay Sanskrit Library, New York University Press. [Ce livre contient les récits 1, 2, 30, 36].

Mahāvastu. Trad. anglaise. J.J. Jones, 1949-56, The Mahāvastu. London, Luzac, coll. Sacred Boooks of the Buddhists, 3 vols. Accès en ligne.

Voir Padmanabh S. Jaini, The Story of Sudhana and Manoharā: An Analysis of the Texts and the Borobudur Reliefs, Bulletin of the School of Oriental and African Studies, University of London, Vol. 29, No. 3 (1966), pp. 533-558.

Cecelia Levin, Sudhana and Manoharā: Story of Love, Loss and Redemption at Candi Borobudur, in From Beyond the Eastern Horizon: Essays in Honour of Professor Lokesh Chandra, Manjushree, pp. 191-204.

Résumé (Divyāvadāna 30). Il y avait deux royaumes, celui du Bon Gouvernement au nord, avec son roi Dhana dans sa ville d’Hastināpura, celui du Mauvais Gouvernement au sud, de sorte que la population du Sud migrait au Nord. Le roi du Sud résolut de mieux gouverner. Mais il restait un handicap : au nord se trouvait un lac superbe, où veillait le serpent Janmacitra, qui envoyait la pluie. Le roi du Sud envoya un charmeur de serpent. Janmacitra l’aperçut et pressentit qu’il allait être capturé. Près du lac vivait deux chasseurs. Janmacitra se confia à l’un d’eux, Phalaka, et ils parvinrent à tuer le charmeur de serpent. En remerciement, Janmacitra offrit au chasseur des cadeaux. Non loin de là vivait un ermite, qui révéla à Phalaka que dans le lac se trouvait un nœud coulant magique, grâce auquel les serpents se protégeaient de l’oiseau Garuda. Le chasseur demanda ce nœud coulant à son ami le serpent, qui le lui donna. Au royaume du Nord, le roi longtemps resté longtemps sans enfants eut enfin un fils, Sudhana. Sudhana grandit en bon fils de roi ; son père le pourvoyait en tout, dans ses trois palais. De son côté, Phalaka fit la connaissance d’un sage dans un lointain ermitage, qui lui révéla que dans un lac tout proche, le Brahmasabha, chaque jour de pleine lune, Manoharā ,‘celle qui captive l’esprit’, la fille du roi des kinnara, vient se baigner. Phalaka revient et, grâce au nœud coulant magique, capture la belle Manoharā ; afin de se libérer du lacet, elle lui donne sa tiare : seul celui qui a sa tiare peut la retenir. Au même moment, parti à la chasse, le prince Sudhana passe par là. Habilement, le chasseur lui fait cadeau de la nymphe. Instantanément, Sudhana tombe amoureux de Manoharā, dont on nous fait le blason. Le prince revient à la ville avec elle, et offre un village au chasseur. Une révolte d’une tribu des montagnes pousse le roi à ordonner une série d’expéditions militaires désastreuses. Son méchant sacrificateur l’incite à envoyer son fils. Sudhana accepte, mais la seule vue de Manoharā lui fait longtemps oublier son devoir. Finalement contraint de partir, il confie à sa mère la tiare de Manoharā, à ne donner à personne. Heureusement, alors qu’il allait lui aussi au désastre, le dieu Vaiśravaṇa dans les airs le reconnaît comme le Bodhisattva et ordonne à son armée de soumettre sans violence le roi de la tribu. Pendant ce temps, dans la capitale, le roi a un cauchemar. Le méchant sacrificateur a pressenti que le jeune prince est victorieux, et il propose de sacrifier Manoharā. Celle-ci, mise au courant, prend conseil de la reine qui, plutôt que de voir Manoharā périr, lui rend sa tiare : Manoharā disparaît. Elle se rend à l’ermitage du sage qui avait raconté à Phalaka qu’elle venait se baigner dans le lac. Elle lui confie un anneau et lui dit : « si Sudhana vient me chercher, dis-lui que le chemin vers moi est trop difficile ; mais s’il veut quand même venir, dis-lui la route. » et elle énumère en détail les épreuves. Le prince, quant à lui, revenu vainqueur à la capitale, s’enquiert de Manoharā. Il court, ne la trouve pas ! Ses femmes jalouses lui racontent ce qui s’est passé. Sa mère lui raconte pourquoi elle a laissé partir Manoharā. Désespéré, et malgré toutes les autres femmes qu’on lui propose, il veut retrouver Manoharā. Il interroge le chasseur Phalaka, qui lui indique le chemin vers l’ermite du lac Brahmasabha. Inquiet, son père lui impose des gardiens, mais il s’évade, parcourt un chemin d’animaux (gazelle, abeille, cobra, coucou), et arrive à l’ermite du lac. Celui-ci lui montre l’anneau qu’elle a laissé. Il lui décrit les nombreuses difficultés de la route. Sudhana se procure ce qui est nécessaire pour cette route et, malgré les avertissements de l’ermite (« A quoi bon, cette Manoharā ? »), il part. Il surmonte les épreuves et arrive en vue du palais des kinnara. Des nymphes puisent de l’eau avec des jarres : c’est pour laver Manoharā, encore sale d’être allée avec des humains. Il lâche alors l’anneau dans une jarre. Manoharā voit l’anneau, elle pose des questions. Puis elle va voir son père le roi. Parce que Sudhana a eu le courage de venir jusqu’à elle, elle obtient sa grâce. Le roi le soumet à des épreuves comme dans les contes, et Sudhana réussit. Le roi lui donne Manoharā, sa fille. Les époux reviennent à la capitale humaine, et Sudhana raconte tout à son père, qui le fait roi.

L’organisation du récit dans le Mahāvastu est un peu différente :
Deux bons rois étaient voisins. L’un, Subāhu, régnait à Hastināpura ; il avait un fils nommé Sudhanu ; l’autre, Sucandrima régnait à Siṁhapura. Ce dernier décide d’organiser un grand sacrifice, et veut réunir des exemplaires de toutes les créatures. Les créatures terrestres sont assemblées dans un enclos, les aquatiques dans un réservoir, mais les devins remarquent que manque une kinnarī. Un chasseur réputé est envoyé en capturer une. Voyageant dans la montagne, il est reçu par un ermite : il entend des chansons. L’ermite lui raconte qu’à ce lac vient souvent Manoharā, la fille du roi des kinnara ; il ajoute qu’on ne peut attraper une kinnarī que si l’on sait son nom. Le chasseur utilise cette ruse, capture la nymphe, l’emmène à Siṁhapura où on la met dans l’enclos, désormais complet pour la cérémonie. Le roi Sucandrima invite ses voisins, et Subāhu envoie son fils Sudhanu. Sudhanu et Manoharā tombent amoureux l’un de l’autre aussitôt. Le jeune prince convainc le roi Sucandrima que le massacre de tant de vies mène en enfer ; il lui expose quelles actions sont bonnes. Le roi est convaincu, et libère les êtres capturés. Le prince Sudhanu ramène Manoharā en grande pompe dans sa ville et, néglige les autres femmes pour ne s’occuper que d’elle ; il néglige aussi les affaires du royaume. Malgré les remontrances des notables et du roi, il s’obstine. Son père le fait enfermer, et prie Manoharā de partir. Saluée par un grand concours de peuple, celle-ci regagne l’Himalaya, non sans regret. Au bord de la Sutlej, elle rencontre deux chasseurs de cerfs, Utpalaka et Mālaka. Elle leur confie un anneau et une couronne de fleurs : si Sudhanu vient me chercher, dites lui que ma route est trop difficile. Puis elle passe la Sutlej et disparaît. Apprenant que la nymphe est partie, le roi libère son fils, orne son palais, lui recommande de s’amuser avec ses nombreuses femmes, et de s’occuper du royaume. Mais à peine libéré, Sudhanu part vers l’Himalaya, avec son ami Vasantaka. Il rencontre bientôt les deux chasseurs, qui lui transmettent les objets et les conseils. Mais Sudhanu passe la rivière et les deux chasseurs décident de l’accompagner. Manoharā a laissé après elle des traces : les couronnes de fleurs qu’elle fait et abandonne au fur et à mesure. Le prince et les siens arrivent ainsi à l’ermitage du grand Kāśyapa, qui les reçoit avec estime. Apprenant l’objet de sa quête, il essaie de l’en détourner, mais le prince répond : « il me faut la voir ou mourir ». L’ermite propose au prince d’attendre le lendemain : il demandera au roi des singes de l’aider à atteindre Nirati, la ville de Druma, le roi des kinnara. En effet, le lendemain, sur le dos de singes, ils atteignent Nirati, au sommet du Kailāsa. Près de la ville, des kinnarī sont venues puiser de l’eau pour la fête que le roi organise pour le retour de sa fille ; car elle doit d’abord prendre un bain pour se laver de l’odeur des humains. Discrètement, Sudhanu glisse l’anneau dans la dernière jarre, et Manoharā la trouve dans l’eau de son bain. Elle se jette aux pieds de ses parents, et dit que son mari est venu jusqu’ici. D’abord incrédule, Druma interroge les porteuses d’eau, puis Manoharā qui lui raconte combien son prince a souffert par amour pour elle. On accueille alors Sudhanu, qui retrouve Manoharā, et ils vivent de nombreuses années chez les kinnara. Mais Sudhanu pense à revenir, après tant d’années. Druma les fait alors emporter, Sudhanu, ses trois amis et Manoharā, jusqu’au parc d’Hastināpura. On allait justement célébrer les funérailles du prince, qu’on croyait mort. Tout finit bien.


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire(s) non identifiée(s)

Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire(s) non identifiée(s) Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 21-30 (I b 21-30).

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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire du prince Mandhatara

Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire du prince Mandhatara Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 31-50 (I b 31-50).

L’histoire se trouve dans un des recueils les plus anciens d’histoires bouddhistes, le Divyāvadāna (les divins divya - récits avadāna), rédigé en sanscrit vers le IIe siècle EC. Le principe de la collection est une sorte de récit-cadre : le Bouddha raconte à ses disciples comment un personnage actuel est devenu ce qu’il est : par ses actions dans des vies antérieures que le Bouddha a la faculté de percevoir. La collection regroupe 38 histoires, et le ‘Māndhātāra-avadāna’ est le n°17.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. Texte sanscrit. Cowell, Edward B. & Robert Alexander Neil, 1886, The Divyâvadâna, a Collection of Early Buddhist Legends, Cambridge University Press. Accès en ligne : archive.org/details/pts_divyvadnacol_3720-0688

Trad. anglaise. Andy Rotman, 2008, Divine Stories, 1, Wisdom Publications. [Ce livre contient les histoires 1-17]. Tome 2 annoncé pour 2017.

Résumé (Frédéric & Nou, p. 234). Le roi Uposhadha ayant bu une eau magique se retrouve enceint (une bosse sur son front donne naissance à un petit prince qui fut appelé Māndhātara). Devenu grand, le prince visite son royaume. Aidé par des Yakhsha (esprits de la nature plutôt bienveillants), il se fait couronner roi à la mort de son père. Māndhātara, après avoir sauvé des hérons, devient ambitieux et visite le ciel des trente-trois dieux (traiyastrimshas) où il est bien reçu. Māndhātara demande alors à partager le trône de Shakradevendra, le roi des dieux. Il combat ensuite des Asura et les vainc. Mais, trop présomptueux, il est précipité sur la terre.


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire des marchands sauvés par le cheval-nuage

Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire des marchands sauvés par le cheval-nuage Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 51-54 (I b 51-54).

Cette histoire est l’un des jātaka classiques (le n°196, ‘Valāhassa-jātaka’ : Cowell 2, 127-130 ; Terral 72-74). Ce sont souvent des contes anciens, mais difficiles à dater, que le bouddhisme utilise pour montrer que les vies d’autrefois ont des conséquences sur celles d’aujourd’hui. Le cadre est généralement celui-ci : les disciples sont réunis et commentent un événement actuel ; le Bouddha intervient et raconte une histoire d’autrefois ; à la fin, il identifie certains personnages du conte comme étant des vies antérieures de certains hommes d’aujourd’hui, dont lui-même. La collection classique en compte 547, et a été rédigée en pāli vers le IIIe siècle EC.

Une autre collection a été constituée, en sanscrit cette fois, par Āryaśūra vers 200 EC : la Jātakamālā ou ‘Guirlande des contes de renaissance’. Par ailleurs, beaucoup de ces histoires ont été traduites en chinois.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. Texte pali. V. Fausbøll & T. W. Rhys Davids, 1877-1896, The Jātaka, together with its Commentary, being Tales of the Anterior Births of Gotama Buddha, London, Trübner, 6 vols. [1: 1-150, 2 : 151-300, 3 : 301-438, 4 : 439-510, 5 : 511-537, 6 : 538-547]. Accès en ligne.

Trad. anglais. The Jātaka or Stories of the Buddha’s Former Births. Translated from the pāli by various hands, under the editorship of E.B. Cowell, 1895-1907, Cambridge University Press, 6 vols. [même distribution que l’éd. Fausbøll]. Accès en ligne.

Trad. française. Ginette Terral, 1958, Choix de Jâtaka, extraits des Vies antérieures du Bouddha. Trad. du pâli. Gallimard, coll. Connaissance de l’Orient. [trad. de 39 jâtaka].

Résumé. Cinq cents marchands font naufrage à Ceylan, près d’une ville peuplée de démones (yakkhinī). Sous l’aspect de jolies femmes, elles séduisent les étrangers, couchent avec eux, puis les enferment dans les caves et les mangent quand elles en trouvent de plus frais. Ces marchands se laissent entraîner, mais leur chef, devenu l’amant de la chef-démone, se rend compte un matin, parce que son corps est froid, qu’il s’agit d’une démone. Il prévient les marchands, dont la moitié refusent de partir. Il s’enfuit avec les autres. En ce temps-là, le Bodhisatta était un cheval-nuage (valāha-assa), un grand cheval blanc volant, avec une tête de corneille (kāka-sīsa). Il était allé brouter à Ceylan une herbe locale ; avant de s’envoler, il crie dans la langue humaine : ‘Quelqu’un veut-il partir ?’ Les marchands montent sur son dos, attrapent sa queue ou simplement se mettent en prière, et il les emporte tous.


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire du roi des Shibi > la pesée de la chair

Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire du roi des Shibi > la pesée de la chair Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 55-57 (I b 55-57).

La version la plus proche des sculptures paraît être l’histoire 64 du Sūtrālaṁkāra, mentionnée par Frédéric & Nou, p. 238, voir résumé.

Une version assez proche des sculptures de Borobur est celle du recueil Avadānaśataka, un recueil de cent contes en sanscrit, au n°34 Śiviḥ.

Āryaśūra, vers 200 EC, compila en sanscrit la Jātakamālā ou ‘Guirlande des contes de renaissance’. Une autre version de notre conte s’y trouve au n°2 : Śibi-jātaka (Speyer pp. 8-19).

Cette histoire est aussi mais avec des variantes, l’un des jātaka classiques (le n°499, ‘Sivi-jātaka’). Ce sont souvent des contes anciens, mais difficiles à dater, que le bouddhisme utilise pour montrer que les vies d’autrefois ont des conséquences sur celles d’aujourd’hui. Le cadre est généralement celui-ci : les disciples sont réunis et commentent un événement actuel ; le Bouddha intervient et raconte une histoire d’autrefois ; à la fin, il identifie certains personnages du conte comme étant des vies antérieures de certains hommes d’aujourd’hui, dont lui-même. La collection classique en compte 547, et a été rédigée en pāli vers le IIIe siècle EC.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. (1) Sūtralāṁkara. Frédéric & Nou, p. 238.

(2) Avadānaśataka. Texte à http://gretil.sub.uni-goettingen.de/gretil/1_sanskr/4_rellit/buddh/avsata_u.htm

Trad. française. Léon Feer. 1891. Avadâna-çataka, Cent légendes bouddhiques. (n° 34, pp. 124-127). Accès en ligne.

Trad. anglaise. J. S. Speyer. 1902-1906. Avadānaçataka: A century of edifying tales belonging to the Hīnayāna. St Petersbourg, 2 tomes en 7 fasc. Accès en ligne.

(3) Jātakamālā. Texte sanscrit. Henrik Kern, 1943, The Jataka-Mala, Stories of Buddha’s Former Incarnations, otherwise entitled Bodhisattva-avadāna-mālā by Ārya-Çūra, Harvard University Press. Accès en ligne.

Jātakamālā : trad. anglais. J. S. Speyer, 1895, The Gâtakamâlâ or Garland of Birth-Stories, by Ârya Sûra, London, Frowde and Oxford University Press. Accès en ligne.

(4) Collection classique. Texte pali. V. Fausbøll & T. W. Rhys Davids, 1877-1896,The Jātaka, together with its Commentary, being Tales of the Anterior Births of Gotama Buddha, London, Trübner, 6 vols. [1: 1-150, 2 : 151-300, 3 : 301-438, 4 : 439-510, 5 : 511-537, 6 : 538-547]. Accès en ligne.

Trad. anglaise. The Jātaka or Stories of the Buddha’s Former Births. Translated from the pāli by various hands, under the editorship of E.B. Cowell, 1895-1907, Cambridge University Press, 6 vols. [même distribution que l’éd. Fausbøll]. Accès en ligne.

Résumé

(1 : Sūtralāṁkara). Frédéric & Nou, p. 238 : Mis à l’épreuve par Śakra, le roi des dieux, changé en faucon, le roi Shibi donne sa propre chair en échange de la colombe attrapée par le faucon pour la sauver d’une mort assurée.

(2 : Avadānaśataka 34). Il existait un roi des Śibi qui n’était pas rassasié de donner. Il donnait de la nourriture, des vêtements, des objets précieux, à tous et à toutes, aux nobles comme aux humbles. Un jour il réfléchit qu’il ne donnait qu’aux humains. Alors il se taillada le corps, laissant son sang couler pour nourrir les moustiques. Śakra, le roi des dieux, veut l’éprouver : se transformant en noir vautour, il vient lui déchirer les chairs. Voyant que le roi en est réjoui, Śakra, ému, se transforme en brahmane, et lui demande ses yeux ; le roi lui répond de prendre tout ce qu’il désire. Alors Śakra reprenant sa forme réelle, promet au roi l’Eveil prochain.

(3 : Jātakamālā 2). Autrefois, le bodhisattva se trouvait être le roi des Śibi. Il avait fait disposer en ville plusieurs salles bien fournies, où l’on distribuait de nombreux produits utiles aux mendiants, qui venaient de loin. Bientôt, grâce à ces dons, il y eut moins de mendiants, et le roi se trouva frustré dans son désir de donner : d’autres donnent leurs membres, et moi seulement mes biens ! A cette pensée, la terre trembla et le dieu Śakra s’étant renseigné, décida de mettre le roi à l’épreuve. Transformé en brahmane aveugle, il vient à la cour et demande au roi l’un de ses yeux. Malgré l’indignation de tous, le roi est heureux d’accéder à sa demande et, par magie d’illusion, son œil détaché semble prendre place dans l’orbite du brahmane ; le roi donne son autre œil. Le dieu Śakra est enthousiaste et, plus tard, il apparaît au roi aveugle, et lui demande un souhait. Le roi décrit quels sentiments ont été les siens quand il pouvait donner ; Śakra lui rend ses yeux qui, maintenant, peuvent aussi voir au loin. Tous sont émus et joyeux.

(4 : Jātaka 499). Au royaume de Sivi, dans la cité d’Ariṭṭha-pura, le roi eut un fils. Devenu plus grand, il alla étudier à Takkasilā et à son retour, son père le fit vice-roi. A la mort de son père, il devint roi, et distribuait les aumônes très largement. Un matin de pleine lune, il réfléchit qu’il avait donné beaucoup, mais que ce n’était pas satisfaisant, et il résolut de donner des parties de son corps si c’était nécessaire. Le dieu Sakka (sk. Śakra ‘le Puissant’), voyant sa détermination, veut le mettre à l’épreuve. Il prend l’apparence d’un vieux brahmane aveugle, et demande au roi l’un de ses yeux. Le roi appelle son chirurgien, tandis que la cour le supplie de ne pas faire cette folie. Le chirurgien tente de retarder le geste décisif, mais le roi est inflexible : l’œil est coupé. De même avec l’autre œil. Sakka repart au ciel avec les deux yeux du roi. Celui-ci, conscient qu’un roi aveugle n’est plus utile, renonce à son royaume, et s’éloigne dans son parc, près d’un lac. Sakka alors s’approche de lui et lui offre de faire vœu. Après une discussion, des yeux particuliers sont donnés au roi, qui lui permettent de voir à cent lieues. Le roi s’adresse alors à la foule, en expliquant la valeur du don.


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire de celui qui cherche la bonne parole

Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire de celui qui cherche la bonne parole Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 58-60 (I b 58-60).

Cette histoire se trouve dans le recueil Avadānaśataka, un recueil de cent contes en sanscrit, au n°38, Dharmagaveṣī.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. Texte à http://gretil.sub.uni-goettingen.de/gretil/1_sanskr/4_rellit/buddh/avsata_u.htm

Trad. française. Léon Feer. 1891. Avadâna-çataka, Cent légendes bouddhiques. (pp. 142-148). Accès en ligne.

Trad. anglaise. J.S. Speyer. 1902-1906. Avadānaçataka: A century of edifying tales belonging to the Hīnayāna. St Petersbourg, 2 tomes en 7 fasc. Accès en ligne.

Résumé. Autrefois Brahmadatta régnait à Bénarès, roi puissant et juste. Son épouse, enceinte, voulait entendre une bonne parole. Le roi fit circuler partout une corbeille pour recueillir cette bonne parole, en vain. Quand l’enfant naît, il est appelé ‘Celui qui recherche une bonne parole’. En grandissant, il la cherche en effet, en vain. A la mort de son père, il devient roi, et ordonne qu’on fasse partout chercher la bonne parole, en vain. Alors, le dieu Śakra descend des cieux sous la forme d’un demi-dieu guhyaka et récite une stance qui plait au roi. Le guhyaka demande au roi d’entretenir un grand brasier : au bout de sept jour, le roi devra s’y jeter, et alors il entendra d’autres stances. Au jour dit, ayant transmis le royaume à son fils, le roi se précipite dans le brasier - qui devient aussitôt un étang de lotus. Śakra reparait alors sous sa forme réelle, et prononce une stance morale. Le roi la fait écrire sur des feuilles d’or qu’on envoie copier partout.


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire de Sambula, femme fidèle

Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire de Sambula, femme fidèle Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 61-63 (I b 61-63).

Cette histoire est l’un des jātaka classiques (le n°519, Sambula-jātaka). Ce sont souvent des contes anciens, mais difficiles à dater, que le bouddhisme utilise pour montrer que les vies d’autrefois ont des conséquences sur celles d’aujourd’hui. Le cadre est généralement celui-ci : les disciples sont réunis et commentent un événement actuel ; le Bouddha intervient et raconte une histoire d’autrefois ; à la fin, il identifie certains personnages du conte comme étant des vies antérieures de certains hommes d’aujourd’hui, dont lui-même. La collection classique en compte 547, et a été rédigée en pāli vers le IIIe siècle EC.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. Texte pali. V. Fausbøll & T. W. Rhys Davids, 1877-1896, The Jātaka, together with its Commentary, being Tales of the Anterior Births of Gotama Buddha, London, Trübner, 6 vols. [1: 1-150, 2 : 151-300, 3 : 301-438, 4 : 439-510, 5 : 511-537, 6 : 538-547]. Accès en ligne.

Trad. anglais. The Jātaka or Stories of the Buddha’s Former Births. Translated from the pāli by various hands, under the editorship of E.B. Cowell, 1895-1907, Cambridge University Press, 6 vols. [même distribution que l’éd. Fausbøll]. Accès en ligne.

Résumé. Le roi Brahmadatta avait un fils, Sotthisena, qui avait épousé la très belle Sambulā. Mais ce fils est atteint de la lèpre et, honteux de sa répugnante maladie, s’enfuit dans la forêt. Sambulā insiste pour partir avec lui et, dans leur humble cabane, s’occupe de lui. Elle le nettoie, va chercher l’eau, le nourrit de fruits trouvés en forêt. Un jour, un ogre (dānava) tombe amoureux d’elle. Il veut en faire son épouse, mais elle ne pense qu’à son mari malade. L’ogre s’empare d’elle et, alors qu’elle déplore l’absence de secours divin, au ciel, le dieu Sakka (sk. Śakra ‘le Puissant’) réagit et force l’ogre à libérer Sambulā. Elle rejoint son mari, mais il n’est pas content. Elle lui raconte ce qui s’est passé, mais il reste sceptique. Elle prend alors un vase d’eau et, au nom de la vérité, le lui verse sur la tête : la lèpre le quitte aussitôt. Ils reviennent au palais, où le roi transmet la royauté à son fils guéri. Le fils abandonne Sambulā pour d’autres femmes. Sambulā raconte son malheur au vieux père, qui reproche à son fils sa conduite cruelle pour une femme qui l’a sauvé. Il se repent et les deux époux vivent heureux ensemble.


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire du roi Rudrayana Jacquesson, François; Dollfus, Pascale
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 64-88 (I b 64-88).

L’histoire se trouve dans un des recueils les plus anciens d’histoires bouddhistes, le Divyāvadāna (les divins divya - récits avadāna), rédigé en sanscrit vers le IIe siècle EC. Le principe de la collection est une sorte de récit-cadre : le Bouddha raconte à ses disciples comment un personnage actuel est devenu ce qu’il est : par ses actions dans des vies antérieures que le Bouddha a la faculté de percevoir. La collection regroupe 38 histoires. Le ‘Rudrāyaṇa-avadāna’ est le n°37.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. Texte sanscrit. Cowell, Edward B. & Robert Alexander Neil, 1886, The Divyâvadâna, a Collection of Early Buddhist Legends, Cambridge University Press. Accès en ligne : archive.org/details/pts_divyvadnacol_3720-0688

Trad. anglaise. Andy Rotman, 2008, Divine Stories, 1, Wisdom Publications. [Ce livre contient les histoires 1-17]. Tome 2 annoncé pour 2017.

Résumé. L’histoire du roi Rudrayana est célèbre pour contenir la mention la plus ancienne d’une « roue de la vie ». Ce roi avait offert au roi Bimbisara du Magadha une robe décorée de joyaux. Ce dernier, embarrassé par le cadeau qu’il doit offrir en retour pour un présent aussi extraordinaire, s’adresse au Bouddha. Celui-ci ordonne qu’on dessine un bhavacakra ‘une roue de la vie’, et qu’on envoie ce dessin en retour. On raconte qu’en contemplant le dessin, le roi Rudrayana atteint « l’éveil ».


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire du roi Bhallatiya Dollfus, Pascale; Jacquesson, François
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 89-90 (I b 89-90).

Cette histoire est l’un des jātaka classiques (le n°504, ‘Bhallāṭiya-jātaka’). Ce sont souvent des contes anciens, mais difficiles à dater, que le bouddhisme utilise pour montrer que les vies d’autrefois ont des conséquences sur celles d’aujourd’hui. Le cadre est généralement celui-ci : les disciples sont réunis et commentent un événement actuel ; le Bouddha intervient et raconte une histoire d’autrefois ; à la fin, il identifie certains personnages du conte comme étant des vies antérieures de certains hommes d’aujourd’hui, dont lui-même. La collection classique en compte 547, et a été rédigée en pāli vers le IIIe siècle EC.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. Texte pali. V. Fausbøll & T. W. Rhys Davids, 1877-1896, The Jātaka, together with its Commentary, being Tales of the Anterior Births of Gotama Buddha, London, Trübner, 6 vols. [1: 1-150, 2 : 151-300, 3 : 301-438, 4 : 439-510, 5 : 511-537, 6 : 538-547]. Accès en ligne.

Trad. anglais. The Jātaka or Stores of the Buddha’s Former Births. Translated from the pāli by various hands, under the editorship of E.B. Cowell, 1895-1907, Cambridge University Press, 6 vols. [même distribution que l’éd. Fausbøll]. Accès en ligne.

Résumé (ici avec son cadre). Comme souvent, ce joli conte plein de fleurs et de beaux paysages est motivé par un événement actuel. Le roi de Bénarès est fâché avec la reine Mallikā, qu’il trouve arrogante, et il ne veut plus la voir ; la reine signale l’incident au Bouddha, qui raconte au roi l’histoire suivante. - Le roi Bhallāṭiya régnait autrefois à Bénarès. Saisi par l’idée d’un séjour à la campagne, il prend ses chiens, remonte le Gange, tue des animaux dont il se nourrit tout en allant vers les hauteurs. Il arrive à un endroit magnifique, où un couple d’êtres fées (kinnarā), qu’il espionne, s’embrassent et fondent en larmes. Laissant ses chiens et ses armes, le roi approche et les questionne. Ils racontent qu’ayant été séparés une nuit par une rivière en crue, ils ne peuvent s’empêcher, depuis 697 ans qu’ils se sont retrouvés, de joindre les larmes au bonheur. Le roi réfléchit que ces êtres sont à bon droit attachés à ce qu’ils possèdent, et il décide de rentrer profiter de son royaume. - Quant à lui, le Bouddha explique que ce roi a cessé de chasser et donne aux pauvres, un bon exemple. La reine Mallikā est consolée et se réconcilie avec son époux.


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire(s) non identifiée(s) Dollfus, Pascale; Jacquesson, François
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 91-105 (I b 91-105).

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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire de Maitrakanyaka

Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire de Maitrakanyaka Dollfus, Pascale; Jacquesson, François
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Galerie I, mur de droite, partie basse, panneaux 106-112 (I b 106-112).

Cette histoire se trouve dans le recueil Avadānaśataka, en sanscrit, au N°36.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. Trad. française. Léon Feer. 1891. Avadâna-çataka, Cent légendes bouddhiques.

Trad. anglaise. J.S. Speyer. 1902-1906. Avadānaçataka: A century of edifying tales belonging to the Hīnayāna. St Petersbourg, 2 tomes en 7 fasc.

Résumé (Frédéric & Nou, p. 246). Maitrakanyaka, fils d’un marchand-navigateur décédé, demande à sa mère quel était le métier de son père. Celle-ci, ne voulant pas voir partir au loin son fils, lui dit qu’il était commerçant. Le fils ouvre alors une échoppe et donne tous ses gains à sa mère. Puis il devient marchand de parfums, caravanier et s’enrichit. Il bat sa mère qui veut le garder auprès d’elle, s’embarque et est naufragé sur une île où vivent des apsarâs. Après plusieurs années, il a la vision d’un homme torturé parce qu’il a maltraité sa mère, et éprouve aussitôt les mêmes tourments. Mais ayant refusé que ceux-ci soient appliqués à d’autres, il fut aussitôt libéré et, à sa mort, put renaître dans le ciel des Parfaits (Tushita).


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Borobudur > Galerie I > Mur inférieur : Histoire(s) non identifiée(s)

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Galerie I, mur du droite, partie basse, panneaux 113-120 (I b 113-120).

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Borobudur > Galerie I > Balustrade supérieure : Vidéos

Borobudur > Galerie I > Balustrade supérieure : Vidéos Dollfus, Pascale; Jacquesson, François
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Galerie I, balustrade de gauche, partie haute, panneaux 113-120 (I Ba 113-120).

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Borobudur > Galerie I > Balustrade supérieure : Histoire du lièvre

Borobudur > Galerie I > Balustrade supérieure : Histoire du lièvre Dollfus, Pascale; Jacquesson, François
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Galerie I, balustrade de gauche, partie haute, panneaux 23-25 (I Ba 23-25).

NB : Les 135 premiers panneaux (I Ba 1-135) de la balustrade du 1er étage, partie haute, suivent dans l’ordre 33 des 34 histoires du Jātakamālā. Ici, ce sont les textes de cette collection qui sont résumés.

Autres représentations de cette histoire : Set 2500 (I Bb 79 ) et Set 2502 (II B 59-61).

Āryaśūra, vers 200 EC, constitue une collection en sanscrit nommée Jātaka-mālā ‘Guirlande des contes de renaissance’. Ces histoires racontent des événements d’une vie passée, censés expliquer la conduite d’un individu actuel ; dans les jātaka, il s’agit normalement du Bouddha. Notre histoire s’y trouve au n°6 (Speyer pp. 37-45).

Cette histoire est aussi l’un des jātaka de la collection classique (le n°316, ‘Sasa-jātaka’). Ce sont souvent des contes anciens, mais difficiles à dater, que le bouddhisme utilise pour montrer que les vies d’autrefois ont des conséquences sur celles d’aujourd’hui. Le cadre est généralement celui-ci : les disciples sont réunis et commentent un événement actuel ; le Bouddha intervient et raconte une histoire d’autrefois ; à la fin, il identifie certains personnages du conte comme étant des vies antérieures de certains hommes d’aujourd’hui, dont lui-même. La collection classique en compte 547, et a été rédigée en pāli vers le IIIe siècle EC.

Ce conte se trouve par ailleurs dans la collection des « Cent contes de renaissances », Avadānaśataka, N°37. Et encore dans une partie du canon pali, le recueil Cariyā-piṭaka (le 15e traité du Khuddaka Nikāya, lui-même la 5e partie du Sutta-piṭaka) ; ce recueil contient 35 histoires de vies antérieures du Buddha, dont 32 (dont la nôtre, en 1,10) se retrouvent dans les Jātaka classiques.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. (1) Jātakamālā : texte sanscrit. Henrik Kern, 1943, The Jataka-Mala, Stories of Buddha’s Former Incarnations, otherwise entitled Bodhisattva-avadāna-mālā by Ārya-Çūra, Harvard University Press. Accès en ligne.

Trad. anglaise. J. S. Speyer, 1895, The Gâtakamâlâ or Garland of Birth-Stories, by Ârya Sûra, London, Frowde and Oxford University Press. Accès en ligne.

(2) Collection classique. Texte pali. V. Fausbøll & T. W. Rhys Davids, 1877-1896, The Jātaka, together with its Commentary, being Tales of the Anterior Births of Gotama Buddha, London, Trübner, 6 vols. [1: 1-150, 2 : 151-300, 3 : 301-438, 4 : 439-510, 5 : 511-537, 6 : 538-547]. Accès en ligne.

Trad. anglaise. The Jātaka or Stories of the Buddha’s Former Births. Translated from the pāli by various hands, under the editorship of E.B. Cowell, 1895-1907, Cambridge University Press, 6 vols. [même distribution que l’éd. Fausbøll]. Accès en ligne.

Trad. française. Ginette Terral, 1958, Choix de Jâtaka, extraits des Vies antérieures du Bouddha. Trad. du pâli. Gallimard, coll. Connaissance de l’Orient. [trad. de 39 jâtaka, dont le nôtre p. 172-176].

(3) Avadānaśataka. Texte à http://gretil.sub.uni-goettingen.de/gretil/1_sanskr/4_rellit/buddh/avsata_u.htm
Trad. française. Léon Feer. 1891. Avadâna-çataka, Cent légendes bouddhiques (traduites du sanscrit). Paris, Leroux (Annales du Musée Guimet, t. 18). Le conte n°37 est pp. 138-142.

(4) Cariyāpiṭaka n°10. Texte pali sasa-pandita-cariyaṁ, accessible à http://www.accesstoinsight.org/tipitaka/sltp/Cp_utf8.html

Trad anglaise. I. B. Horner, 1975, Minor Anthologies, vol. 3 : Buddhavamsa : Chronicles of Buddhas and Cariyapitaka : Basket of Conduct, Pali Text Society. Notre texte pp. 14-17.

Résumé (Jâtaka 316). Un lièvre (le futur Bouddha) vivait dans un bois bordé d’un côté par une montagne et de l’autre une rivière, puis un village. Il avait trois amis : un singe, un chacal et une loutre. Le lièvre leur prêchait la bonne parole et, une nuit, il voit d’après la lune que vient un jour de jeûne : il conseille à ses amis de se préparer à faire l’aumône. La loutre trouve du poisson enterré par un pêcheur : elle crie « A qui est-ce ? » et, sans réponse, heureuse de sa bonne action, rapporte sa proie chez elle. Le chacal, qui avait trouvé quelque chose dans une hutte, crie « A qui est-ce ? » et, sans réponse, emporte son butin. Le singe ramasse des mangues et les met de côté pour lui, ravi de sa vertu. Quant au lièvre, il pensa qu’aucun passant ne voudra l’herbe dont il se nourrit, et qu’il devra offrir sa propre chair. Le dieu Sakka (sk. Śakra) a connaissance de cette pensée vertueuse, et décide de mettre le lièvre à l’épreuve. Sous la forme d’un brahmane, il apparaît à la loutre, qui lui donne ses poissons ; au chacal, qui lui donne son butin ; au singe, qui lui donne ses mangues. Arrivé auprès du lièvre, celui-ci lui demande d’aller chercher du bois et d’allumer le feu : il se jettera dedans pour que le brahmane puisse le manger (sans avoir à le tuer). Sakka fait apparaître un tas de charbons ardents ; le lièvre saute dedans. Mais le feu refuse de l’atteindre, et le lièvre en fait l’observation. Sakka révèle alors qui il est, saisit la montagne et en la pressant, en extrait un jus avec lequel il peint sur la lune le dessin d’un lièvre. Les quatre amis vécurent heureux et pieux.

La version du Jātakamālā ressemble beaucoup à la précédente. L’histoire du Cariyāpiṭaka 1,10, est plus courte et surtout, à la fin, le lièvre est véritablement rôti. L’histoire selon Avadānaśataka 37, en sanscrit, est assez différente, en voici le résumé :

Dans la forêt vivait un ascète qui se nourrissait de fruits et de racines. Il avait pour compagnon un lièvre doué de parole humaine, qui le visitait trois fois par jour. Une sécheresse survint, rendant la cueillette plus précaire encore, et l’ascète décide d’aller vers les lieux habités, pour se nourrir d’aumônes. Malgré les prières de son ami le lièvre, l’ascète persiste. Le lièvre, tournant autour du feu sacrificiel, soudain se jette dedans. L’ascète éperdu le retire du feu, mais le lièvre lui explique qu’il veut rôtir afin que l’ascète puisse manger. Ému, l’ascète accepte de rester en forêt, même s’il faut périr. A cette action, les dieux sont troublés, et Indra fait tomber la pluie : la forêt se remplit de plantes et de fruits. L’ascète demande au lièvre : ta compassion a-t-elle un but ? Le lièvre admet qu’il souhaite atteindre l’éveil.


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Borobudur > Galerie I > Balustrade supérieure : Histoire du roi Maitribala

Borobudur > Galerie I > Balustrade supérieure : Histoire du roi Maitribala Dollfus, Pascale; Jacquesson, François
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Galerie I, balustrade de gauche, partie haute, panneaux 31-34 (I Bb 31-34).

Āryaśūra, vers 200 EC, constitue une collection en sanscrit nommée Jātaka-mālā, ‘Guirlande des contes de renaissance’. Ces histoires racontent des événements d’une vie passée, censés expliquer la conduite d’un individu actuel ; dans les jātaka, il s’agit normalement du Bouddha. Notre histoire s’y trouve au n°8 (Maitrībala, Speyer pp. 55-71).

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. Jātakamālā : texte sanscrit. Henrik Kern, 1943, The Jataka-Mala, Stories of Buddha’s Former Incarnations, otherwise entitled Bodhisattva-avadāna-mālā by Ārya-Çūra, Harvard University Press. Accès en ligne.

Trad. anglaise. J. S. Speyer, 1895, The Gâtakamâlâ or Garland of Birth-Stories, by Ârya Sûra, London, Frowde and Oxford University Press. Accès en ligne.

Résumé. Maitrībala est un roi juste et sage, son royaume est calme et prospère. Cinq démons ojohāra arrivent dans la région avec l’idée de la ruiner mais leurs efforts restent vains. Stupéfaits, ils se transforment en brahmanes, repèrent un gardien de vaches et, après quelques essais, parviennent à parler en langue humaine : « tu n’as pas peur, tout seul, avec tous ces démons qui traînent ? » L’autre s’esclaffe et raconte qu’ils sont protégés par un charme puissant. Il explique qu’il s’agit de leur roi, s’étonne de leur ignorance, et décrit les qualités de son souverain. Agacés, les démons se rendent à une audience royale. Le roi accueille les brahmanes, qui refusent le repas offert et demandent de la chair humaine, reprenant à ce moment leur aspect démoniaque. Le roi est ému et offre sa propre chair. Si les démons sont contents, les conseillers du roi protestent : se sacrifier, c’est ôter la protection au royaume. Le roi explique qu’il doit donner l’exemple de la charité. Ayant donné son sang, il découpe des morceaux de sa chair. Son bonheur à donner repousse la douleur. Les démons eux-mêmes sont conquis et le supplient d’arrêter. Le roi explique sa volonté se sauver les créatures de l’océan de l’existence. Le ciel envoie des fleurs, l’océan s’agite, et Śakra descend faire l’éloge du roi et soigne ses blessures.


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Borobudur > Galerie I > Balustrade supérieure : Histoire du prince Vishvantara (Vessantara)

Borobudur > Galerie I > Balustrade supérieure : Histoire du prince Vishvantara (Vessantara) Dollfus, Pascale; Jacquesson, François
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Galerie I, balustrade de gauche, partie haute, panneaux 35-39 (I Bb 35-39).

Cette histoire célèbre, tenue pour raconter l’avant-dernière incarnation du futur Bouddha Gotama, a connu de nombreuses représentations figurées, notamment à Sanchi.

Āryaśūra, vers 200 EC, constitue une collection en sanscrit nommée Jātaka-mālā ‘Guirlande des contes de renaissance’. Ces histoires racontent des événements d’une vie passée, censés expliquer la conduite d’un individu actuel ; dans les jātaka, il s’agit normalement du Bouddha. Notre histoire s’y trouve au n°9 (Speyer pp. 71-93).

Cette histoire est aussi le dernier et le plus long des jātaka de la collection classique (le n°547, ‘Vessantara-jātaka’). Ce sont souvent des contes anciens, mais difficiles à dater, que le bouddhisme utilise pour montrer que les vies d’autrefois ont des conséquences sur celles d’aujourd’hui. Le cadre est généralement celui-ci : les disciples sont réunis et commentent un événement actuel ; le Bouddha intervient et raconte une histoire d’autrefois ; à la fin, il identifie certains personnages du conte comme étant des vies antérieures de certains hommes d’aujourd’hui, dont lui-même. La collection classique en compte 547, et a été rédigée en pāli vers le IIIe siècle EC.

Parmi les autres versions, signalons celle du poète sanscrit Kṣemendra (XIe siècle) dans son Avadānakalpalatā.

Voir aussi : Richard Gombrich, 1985, The Vessantara Jātaka, the Rāmāyaṇa and the Dasaratha Jātaka, Journal of the American Oriental Society, vol. 105/3, 427-437.

Identification des scènes : Louis Frédéric et Jean-Louis Nou. 1994. Borobudur, Paris, Imprimerie Nationale.

Sources. (1) Jātakamālā : texte sanscrit. Henrik Kern, 1943, The Jataka-Mala, Stories of Buddha’s Former Incarnations, otherwise entitled Bodhisattva-avadāna-mālā by Ārya-Çūra, Harvard University Press. Accès en ligne.

Trad. anglaise. J. S. Speyer, 1895, The Gâtakamâlâ or Garland of Birth-Stories, by Ârya Sûra, London, Frowde and Oxford University Press. Accès en ligne.

(2) Collection classique. Texte pali. V. Fausbøll & T. W. Rhys Davids, 1877-1896, The Jātaka, together with its Commentary, being Tales of the Anterior Births of Gotama Buddha, London, Trübner, 6 vols. [1: 1-150, 2 : 151-300, 3 : 301-438, 4 : 439-510, 5 : 511-537, 6 : 538-547]. Accès en ligne.

Trad. française. Jean-Pierre Osier, 2010, Le « Vessantara jātaka » ou l’avant-dernière incarnation du Bouddha Gotama, une épopée bouddhique. CERF, coll. Patrimoines-Bouddhisme.

Trad. anglaise. The Jātaka or Stories of the Buddha’s Former Births. Translated from the pāli by various hands, under the editorship of E.B. Cowell, 1895-1907, Cambridge University Press, 6 vols. [même distribution que l’éd. Fausbøll]. Accès en ligne.

Trad. anglaise. Margaret Cone & Richard Gombrich, 1977, The Perfect Generosity of Prince Vessantara, a Buddhist Epic, Oxford University Press.

(3) Avadānakalpalatā de Kṣemendra. Traduction anglaise partielle : N. Ch. Das, 1895, Legends and Miracles of the Buddha Sakya Sinha, part 1. Calcutta, Hare Press. Accès en ligne.

Résumé. Jātakamālā 9. Saṁgaya est le roi savant et vertueux des Śibi ; il a pour héritier son fils Viśvantara (Vessantara, dans les versions en pali). Ce dernier excelle par la charité et aux jours de fête, va de lieu en lieu faire des dons sur son bel éléphant. Le roi jaloux d’un pays voisin envoie des brahmanes pour abuser le prince, et ceux-ci demandent l’éléphant. Le prince devine que c’est l’idée d’un méchant mais voit là l’occasion d’être bon : il accorde l’éléphant. Mais les sujets du royaume, dépités du départ de l’éléphant, viennent se plaindre au roi et lui racontent l’histoire : ils convainquent le roi qu’une telle action n’est pas celle d’un monarque soucieux des siens. Le roi consent : il exile son fils au mont Vaṅka. L’ordre est transmis au prince, qui en fait part à Madrī son épouse (Maddī en pali). Celle-ci fait une description idyllique de la vie en forêt et demande à l’accompagner. Le prince distribue sa fortune aux pauvres, salue ses parents, et part en exil avec sa femme et ses enfants, sur son char. En chemin, les brahmanes lui demandent ses quatre chevaux. Alors qu’il s’apprête à traîner lui-même le chariot, quatre yakśa apparaissent et, sous la forme de cerfs, s’y attèlent. Plus loin, un autre brahmane demande le chariot. Le prince continue à pied, avec leur fils Jālin dans les bras, tandis que Madrī porte Kṛṣṇāginā. Les arbres se penchent sur leur passage et, s’ils ont soif, des étangs de lotus apparaissent. Ils arrivent au séjour des ascètes, au mont Vaṅka. Une hutte se trouve là pour eux, construite par les ordres de Śakra. Ils s’installent. Mais un jour, alors que la princesse est partie en cueillette, arrive un brahmane épuisé. Le roi l’accueille, et le mendiant lui demande ses deux enfants pour être ses serviteurs. Le prince, qui ne sait pas dire non, accepte, mais il demande qu’on attende le retour de sa femme, et suggère qu’on accepte de l’argent au lieu des enfants. Le brahmane refuse ; le prince verse l’eau sur les mains du brahmane, en signe de don formel, et pleure. Le brahmane attache les enfants et les entraîne. Les deux petits se lamentent, regrettent leur mère, s’en vont. Le père est déchiré entre la fidélité à son don, et la douleur. Pendant ce temps Madrī, troublée par des présages, met du temps à rentrer : elle doit faire de longs détours à cause des animaux féroces. Quand elle approche, elle voit l’ermitage silencieux et désert. Elle trouve son mari, qui ne répond pas à ses questions. Elle s’évanouit. Il la ranime et lui raconte la vérité. Elle crie d’admiration, tandis que la terre tremble : le dieu Śakra s’informe et, le lendemain matin, sous la forme d’un brahmane, se présente à Viśvantara, et lui réclame sa femme. Ce dernier prend sa femme de la main gauche, un broc d’eau de la droite, et verse l’eau sur les mains du brahmane en signe de don. Madrī ne parvient pas à pleurer, elle connaît son mari : elle reste les yeux fixés sur lui, figée comme une image, terrassée de douleur. Śakra est bouleversé par ce détachement sublime, il apparaît sous sa forme réelle et rend Madrī à son époux ; il annonce que le roi et la reine vont arriver bientôt avec les enfants. Le brahmane qui les avait pris, a été forcé par Śakra d’amener les enfants chez les Śibi, où ils ont été rachetés. Les parents et le peuple, obtenant le pardon du prince, le rendent sa position d’autrefois.


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Galerie I, balustrade de gauche, partie basse, panneau 79 (I Bb 79).

Autres représentations de cette histoire : Set 2459 (I Ba 23-25) et Set 2502 (II B 59-61).


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Galerie II, balustrade de gauche, panneaux 59-61 (II B 59-61).

Autres représentations de cette histoire : Set 2459 (I Ba 23-25) et Set 2500 (I Bb 79).


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Borobudur > Galerie II > Mur : Sudhana et la quête de la Sagesse Suprême > les rencontres

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Balustrade; Borobudur; Java

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Galerie II, mur de droite, panneaux 1-128 (II 1-128).

Les panneaux qui couvrent le mur de la deuxième galerie sont consacrés au jeune Sudhana et à sa quête de la Sagesse Suprême. Le récit se poursuit sur les murs et les balustrades de la troisième et quatrième galeries (voir Sets 2505, 2506-2507, 2508 et 2509).
Les sujets de la plupart de ces 460 panneaux proviennent du Gaṇḍavyūha ou « Apparition de l’uṣṇīṣa(protubérance crânienne des Bouddha), un sūtra bouddhique qui forme le dernier chapitre du « Sūtra de l’Ornementation fleurie » (skt. Buddhāvataṃsakasūtra) et aurait été prêché par le Bouddha Gautama lui-même à Sravasti; les épilogues (Set 66) sont tirés d’un autre texte, le Bhadracaryā-praṇidhāna ou « Vœux de Bonne conduite », également connu sous le titre de Samantabhadra-caryā-praṇidhāna, « Les Vœux du [bodhisattva] Samantabhadra ».

« Le héros principal de l’histoire, le jeune Sudhana, fils d’un très riche marchand, n’apparaît que sur le seizième panneau de la série […]. Les bas-reliefs qui précèdent constituent un prologue à l’histoire des miracles accomplis par la méditation la plus profonde du Bouddha, le samadhi, devant une assemblée de cent disciples dans le Jardin de Jeta à Sravasti. Les disciples qui entourent le Bouddha en méditation ne peuvent pas voir les miracles qui s’accomplissent sous leurs yeux, mais le bodhisattva Samantabhadra leur explique la nature du samadhi du Bouddha.
À la fin de la démonstration des miracles, le bodhisattva Manjusri prend congé du Bouddha et part vers le sud, suivi d’une foule de bodhisattva et de milliers de moines. Lorsqu’il arrive au sanctuaire de Vichitrasaladhvaya, les habitants de la ville se précipitent pour l’entendre décrire les actes merveilleux du Bouddha. À cette occasion, Manjusri désigne le jeune Sudhana comme le seul être prêt à recevoir l’enseignement de la Connaissance Suprême.
Cette rencontre avec le Bodhisattva Manjusri lui montre qu’il est temps d’entreprendre son voyage à travers le monde et désormais Sudhana va aller d’un maître à l’autre. Chaque nouveau maître lui est désigné par le précédent et à chaque stade il reçoit de nouvelles instructions, de nouvelles réponses à ses questions. Il doit alors méditer sur la connaissance nouvellement acquise avant de poursuivre son chemin. » (Soekmono, 1977, p. 43)
Les maîtres ou « amis spirituels » (skt. kalyānamitra) de Sudhana, tous des bodhisattva accomplis, appartiennent à différentes couches sociales et ont chacun leur méthode spécifique.

Au cours de la première partie de son pèlerinage (panneaux II 17 à II 23) à Sudhana rencontre le moine Meghaśrī au mont Sugrīva ; Supratisthita, qui enseigne du milieu des airs où il marche entouré d’une foule de dieux et d’êtres célestes ; le sage Sāgaramegha ; le médecin Megha ; le banquier (śresthin) Muktaka ; le moine Sāgaradhvaja en profonde méditation ; puis le premier sage de sexe féminin, upāsikā Aśā, qui a renoncé aux joies de la vie terrestre pour vivre seule dans la forêt. Le jeune homme se rend ensuite auprès du voyant Bhīsmottaranirghosa, vêtu d’écorce et d’une peau de gazelle (II 24) puis au palais du roi Simhaketu où il voit la princesse Maitrāyanī qui dévoile le dharma devant la foule (la rencontre avec le dixième kalyānamitra, le brahmane Jayosmāyatana semble avoir été oublié par les sculpteurs) et chez le moine Sudarsana (II 24 - II 26). Sur la rive d’un fleuve, il croise Indriyeśvara, un jeune garçon qui joue dans le sable avec des milliers d’amis (II 27). Il connaît ensuite son deuxième maître de sexe féminin, Prabhūtā, qui possède un bol magique lui permettant de satisfaire la faim, la soif et les souhaits de tous les êtres vivants (II 28). Puis il rencontre le maître de maison Vidvān (II 29), le « financier du dharma » (skt. dharmaśresthin) Ratnacūda qui vit dans l’opulence dans un palais à dix étages (II 29 - II 32), le marchand de parfums Samantanetra, avant de se rendre chez le jeune roi Anala, qui habite dans un splendide palais au milieu des ténèbres, entouré de 10 000 ministres et 10 000 tortionnaires, et le fait assister aux horreurs les plus affreuses. Sur le bas-relief décrivant cette rencontre (II 35), les suppliciés, condamnés à avoir la partie du corps, par laquelle ils ont péché, coupée, sont représentés cette partie cachée. (cf. Fontein, 2012, p. 35-36).
Suivent les rencontres avec le roi Mahāprabha, l’upāsikā Acalā , le pèlerin mendiant Sarvagāmin, un autre marchand de parfums du nom de Utpalabhūti, le marin Vaira qui est de très bas statut social, la nonne Simhavijrmbhitā chez laquelle il se rend en palanquin, le bodhisattva Avalokiteśvara, le dieu hindou Śiva Mahādeva reconnaissable à sa monture, un taureau (II 48), puis toute une série de femmes, parmi lesquelles les Huit Déesses de la Nuit, Gopā, la femme du Bouddha Śākyamuni, et sa mère, la reine Māyā, qui vit dans le ciel sur un lotus gigantesque (II 65). Le cycle des rencontres se termine sur le mur ouest par la visite de Sudhana au bodhisattva Maitreya, le Bouddha du Futur, le dernier panneau (II 128), montrant ce dernier trônant au milieu d’une assemblée de dieux.
Les panneaux se suivent et se ressemblent … ou sont très endommagés, et il nous faut bien reconnaître que, sans l’appui du texte, il est souvent fort difficile de reconnaître à qui Sudhana à affaire.

Identification des scènes : Jan Fontein. 2012. Entering the Dharmadhātu, a Study of the Gaṇḍavyūha Reliefs of Borobudur. Leiden-Boston.
Autre source : Dr. Soekmono, Chandi Borobodur. Un monument pour l’humanité. Unesco 1977. http://misraim3.free.fr/divers/temple_de_borobodur.pdf
Pour une liste des 53 maîtres ou « amis spirituels » de Sudhana, https://www.himalayanart.org/search/set.cfm?setID=3458

Source : Traduction anglaise du « Sūtra de l’Ornementation fleurie », incluant le Gaṇḍavyūha sūtra, par Thomas Cleary (The Flower Ornament Scripture: A Translation of the Avatamsaka Sutra. Shambhala Publications, Boston: 1984, 1986, 1987, 1989, 1993).

Complément : Pour une vue de tous les panneaux illustrant l’histoire de Sudhana :
https://dharma-records.buddhasasana.net/photos/complete-set-of-photographs-of-the-gandavyuha-panels-at-borobudur


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Borobudur > Galerie III > Mur : Sudhana et la quête de la Sagesse Suprême > l’enseignement du bodhisattva Maitreya et la visite du « Palais élevé »

Borobudur > Galerie III > Mur : Sudhana et la quête de la Sagesse Suprême > l’enseignement du bodhisattva Maitreya et la visite du « Palais élevé » Dollfus, Pascale; Jacquesson, François
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Galerie III, mur de droite, panneaux 1-88 (III 1-88).

Le pèlerinage du jeune Sudhana en quête de la Sagesse Suprême, commencé sur le mur de la seconde galerie (voir Set 2504), se poursuit ici sur le mur principal de la troisième galerie, avec l’enseignement donné par le bodhisattva Maitreya et l’entrée du jeune garçon dans la demeure céleste du bodhisattva : le « Palais élevé » (kūtāgāra).
Sur les cinq premiers panneaux (panneaux III 1 à III 5), on voit ainsi Sudhana saluer respectueusement Maitreya, puis ce dernier lui délivrer son enseignement et l’inviter à entrer dans sa demeure, dont il ouvre la porte en claquant des doigts. Les deux panneaux suivants (III 6 et III 7) montrent Sudhana monter les escaliers, puis pénétrer dans ce palais d’une splendeur sans pareille et lui rendre hommage. Maitreya prédit ses prochaines rencontres et laisse Sudhana admirer les merveilles du royaume céleste (lotus, cloches, miroirs, fleurs, draperies couvertes de joyaux, etc.), assister à la manifestation de ses vertus et de ses différentes apparitions (mur principal).
La manifestation des vertus de Maitreya et les nombreux miracles qu’il réalise se poursuivent sur la balustrade de la troisième galerie (Sets 2506-2507). Puis Sudhana se rend chez le bodhisattva Mañjuśrī qui, à son tour, l’adresse au bodhisattva Samantabhadra (balustrade de la Galerie IV, Set 2508), le récit de cette interminable quête s’achevant sur le mur de la quatrième galerie, avec l’acquisition par Sudhana de la Sagesse Suprême et la Vérité Ultime (Set 2509).

Les sujets de la plupart de ces 460 panneaux proviennent du Gaṇḍavyūha ou « Apparition de l’uṣṇīṣa (protubérance crânienne des Bouddha), un sūtra bouddhique qui forme le dernier chapitre du « Sūtra de l’Ornementation fleurie » (skt. Buddhāvataṃsakasūtra) et aurait été prêché par le Bouddha Gautama lui-même à Sravasti ; les épilogues (Set 66) sont tirés d’un autre texte, le Bhadracaryā-praṇidhāna ou « Vœux de Bonne conduite », également connu sous le titre de Samantabhadra-caryā-praṇidhāna, « Les Vœux du (bodhisattva) Samantabhadra ».

Identification des scènes : Jan Fontein. 2012. Entering the Dharmadhātu, a Study of the Gaṇḍavyūha Reliefs of Borobudur. Leiden-Boston.
Autre source : Dr. Soekmono, Chandi Borobodur. Un monument pour l’humanité. Unesco 1977. http://misraim3.free.fr/divers/temple_de_borobodur.pdf
Pour une liste des 53 maîtres ou « amis spirituels » de Sudhana, https://www.himalayanart.org/search/set.cfm?setID=3458

Source : Traduction anglaise du « Sūtra de l’Ornementation fleurie », incluant le Gaṇḍavyūha sūtra, par Thomas Cleary (The Flower Ornament Scripture: A Translation of the Avatamsaka Sutra. Shambhala Publications, Boston: 1984, 1986, 1987, 1989, 1993).

Complément : Pour une vue de tous les panneaux illustrant l’histoire de Sudhana :
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Galerie III, balustrade de gauche, panneaux 1-88 (III B 1-88).

Le pèlerinage du jeune Sudhana en quête de la Sagesse Suprême, commencé sur le mur de la seconde galerie (Set 2504), poursuivi sur le mur de la troisième galerie avec l’enseignement que lui donne le Bodhisattva Maitreya et la visite de la résidence céleste de ce dernier, se poursuit ici sur la balustrade de cette même galerie. On y voit Maitreya montrer ses vertus en offrant notamment sa tête et les différentes parties de son corps (panneaux III B 71 à III B 77, III B 79, III B 81 et III B 82) et en faisant des donations (III B 83 - III B 88). Le récit s’achève à l’étage supérieur où Maitreya, après avoir transmis à Sudhana ses dernières instructions, l’envoie chez le bodhisattva Mañjuśrī qui, après un bref entretien, l’incite à se rendre auprès du bodhisattva Samantabhadra (Galerie IV).

Les sujets de la plupart de ces 460 panneaux proviennent du Gaṇḍavyūha ou « Apparition de l’uṣṇīṣa (protubérance crânienne des Bouddha), un sūtra bouddhique qui forme le dernier chapitre du « Sūtra de l’Ornementation fleurie » (skt. Buddhāvataṃsakasūtra) et aurait été prêché par le Bouddha Gautama lui-même à Sravasti; les épilogues (Set 66) sont tirés d’un autre texte, le Bhadracaryā-praṇidhāna ou « Vœux de Bonne conduite », également connu sous le titre de Samantabhadra-caryā-praṇidhāna, « Les Vœux du [bodhisattva] Samantabhadra ».

Identification des scènes : Jan Fontein. 2012. Entering the Dharmadhātu, a Study of the Gaṇḍavyūha Reliefs of Borobudur. Leiden-Boston.
Autre source : Dr. Soekmono, Chandi Borobodur. Un monument pour l’humanité. Unesco 1977. http://misraim3.free.fr/divers/temple_de_borobodur.pdf
Pour une liste des 53 maîtres ou « amis spirituels » de Sudhana, https://www.himalayanart.org/search/set.cfm?setID=3458

Source : Traduction anglaise du « Sūtra de l’Ornementation fleurie », incluant le Gaṇḍavyūha sūtra, par Thomas Cleary (The Flower Ornament Scripture: A Translation of the Avatamsaka Sutra. Shambhala Publications, Boston: 1984, 1986, 1987, 1989, 1993).

Complément : Pour une vue de tous les panneaux illustrant l’histoire de Sudhana :
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Borobudur > Galerie III > Balustrade : Sudhana et la quête de la Sagesse Suprême > Vertus et miracles du bodhisattva Maitreya : Films

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Galerie III, balustrade de gauche, panneaux 1-88 (III B 1-88).

Le pèlerinage du jeune Sudhana en quête de la Sagesse Suprême, commencé sur le mur de la seconde galerie (Set 2504), poursuivi sur le mur de la troisième galerie avec l’enseignement que lui donne le Bodhisattva Maitreya et la visite de la résidence céleste de ce dernier, se poursuit ici sur la balustrade de cette même galerie. On y voit Maitreya montrer ses vertus en offrant notamment sa tête et les différentes parties de son corps (panneaux III B 71 à III B 77, III B 79, III B 81 et III B 82) et en faisant des donations (III B 83 - III B 88). Le récit s’achève à l’étage supérieur où Maitreya, après avoir transmis à Sudhana ses dernières instructions, l’envoie chez le bodhisattva Mañjuśrī qui, après un bref entretien, l’incite à se rendre auprès du bodhisattva Samantabhadra (Galerie IV).

Les sujets de la plupart de ces 460 panneaux proviennent du Gaṇḍavyūha ou « Apparition de l’uṣṇīṣa (protubérance crânienne des Bouddha), un sūtra bouddhique qui forme le dernier chapitre du « Sūtra de l’Ornementation fleurie » (skt. Buddhāvataṃsakasūtra) et aurait été prêché par le Bouddha Gautama lui-même à Sravasti; les épilogues (Set 66) sont tirés d’un autre texte, le Bhadracaryā-praṇidhāna ou « Vœux de Bonne conduite », également connu sous le titre de Samantabhadra-caryā-praṇidhāna, « Les Vœux du [bodhisattva] Samantabhadra ».

Identification des scènes : Jan Fontein. 2012. Entering the Dharmadhātu, a Study of the Gaṇḍavyūha Reliefs of Borobudur. Leiden-Boston.
Autre source : Dr. Soekmono, Chandi Borobodur. Un monument pour l’humanité. Unesco 1977. http://misraim3.free.fr/divers/temple_de_borobodur.pdf
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Source : Traduction anglaise du « Sūtra de l’Ornementation fleurie », incluant le Gaṇḍavyūha sūtra, par Thomas Cleary (The Flower Ornament Scripture: A Translation of the Avatamsaka Sutra. Shambhala Publications, Boston: 1984, 1986, 1987, 1989, 1993).

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Borobudur > Galerie IV > Balustrade : Sudhana et la quête de la Sagesse Suprême > Apparitions et miracles du bodhisattva Maitreya ; rencontre avec les bodhisattva Manjushri et Samantabhadra

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Galerie IV, balustrade de gauche, panneaux 1-84 (IV B 1-84).

Les panneaux qui couvrent la balustrade de la quatrième galerie sont consacrés, comme ceux du mur et de la balustrade de la troisième galerie, à Maitreya. On y voit le bodhisattva pratiquer les vertus : il fait des donations (panneaux IV B 1 à IV B 17), aide ses prochains, libérant ici des prisonniers, donnant là des médicaments aux malades, sauvant ailleurs de la noyade des gens en train de traverser une rivière... (IV B 18 - IV B 22), ou construisant des stupas. Maitreya donne enfin ses dernières instructions à Sudhana, qui prend congé de lui pour se rendre chez son maître pénultième, le bodhisattva Mañjuśrī, lequel l’adresse au bodhisattva Samantabhadra.

Couvrant 460 panneaux, le récit de ce fils d’un riche marchand, parti à la quête de la Sagesse Suprême, qui commence sur le mur de la deuxième galerie par ses rencontres avec cinquante maîtres ou « amis spirituels » (skt. kalyānamitra) (Set 2504), continue sur le mur et la balustrade de la troisième galerie avec les enseignements donnés à Sudhana par Maitreya (Set 2505), la visite de la résidence céleste de ce bodhisattva (Sets 2506-2507), l'illustration de ses vertus et le récit de ses miracles, puis la rencontre avec le bodhisattva Mañjuśrī et, enfin, la rencontre avec le bodhisattva Samantabhadra (Set 2508). Dès lors, le récit se perd dans une profusion de miracles et d’apparitions concernant des bouddhas et des bodhisattva célestes (Set 2509).

Les sujets de la plupart de ces 460 panneaux proviennent du Gaṇḍavyūha ou « Apparition de l’uṣṇīṣa (protubérance crânienne des Bouddha), un sūtra bouddhique qui forme le dernier chapitre du « Sūtra de l’Ornementation fleurie » (skt. Buddhāvataṃsakasūtra) et aurait été prêché par le Bouddha Gautama lui-même à Sravasti; les épilogues (Set 2509) sont tirés d’un autre texte, le Bhadracaryā-praṇidhāna ou « Vœux de Bonne conduite », également connu sous le titre de Samantabhadra-caryā-praṇidhāna, « Les Vœux du [bodhisattva] Samantabhadra ».

Identification des scènes : Jan Fontein. 2012. Entering the Dharmadhātu, a Study of the Gaṇḍavyūha Reliefs of Borobudur. Leiden-Boston.
Autre source : Dr. Soekmono, Chandi Borobodur. Un monument pour l’humanité. Unesco 1977. http://misraim3.free.fr/divers/temple_de_borobodur.pdf
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Source : Traduction anglaise du « Sūtra de l’Ornementation fleurie », incluant le Gaṇḍavyūha sūtra, par Thomas Cleary (The Flower Ornament Scripture: A Translation of the Avatamsaka Sutra. Shambhala Publications, Boston: 1984, 1986, 1987, 1989, 1993)

Complément : Pour une vue de tous les panneaux illustrant l’histoire de Sudhana : https://dharma-records.buddhasasana.net/photos/complete-set-of-photographs-of-the-gandavyuha-panels-at-borobudur


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Borobudur > Galerie IV > Mur : Sudhana et la quête de la Sagesse Suprême > le bodhisattva Samantabhadra

Borobudur > Galerie IV > Mur : Sudhana et la quête de la Sagesse Suprême > le bodhisattva Samantabhadra Dollfus, Pascale; Jacquesson, François
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Balustrade; Borobudur; Java; Mur

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Galerie IV, mur de droite, panneaux 1-72 (IV 1-72).

Les 72 panneaux du mur principal de la quatrième galerie, contrairement aux panneaux précédents, n'illustrent pas le Gandavyūha, sūtra bouddhique qui aurait été prêché par le Bouddha Gautama lui-même à Sravasti et constitue le dernier chapitre du « Sūtra de l’Ornementation fleurie » (skt. Buddhāvataṃsakasūtra), mais un autre texte, le Bhadracarī ou Bhadracaryā-praṇidhāna, « Les Vœux de Bonne conduite », un hymne en vers connu également sous le nom de Samantabhadra-caryā-praṇidhāna, « Les Vœux du [bodhisattva] Samantabhadra ».

Identification des scènes : Jan Fontein. 2012.Entering the Dharmadhātu, a Study of the Gaṇḍavyūha Reliefs of Borobudur. Leiden-Boston.
Autre source : Dr. Soekmono, Chandi Borobodur. Un monument pour l’humanité. Unesco 1977. http://misraim3.free.fr/divers/temple_de_borobodur.pdf Source : Sushama Devi, ed. 1958, Samantabhadracaryā-pranidhānarāja, Satapitakam, Indo-Asian Literature 4, New Delhi.

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