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marocain '.Mais les Blancs ont toujours vaincu les Noirs et.
eut de tout temps réduits en esclavage on dans un état ‘de aube
dination. L'influence des Noirs ne s'est par suite exercée q
dans les basses classes des populations blanches d'une part, Q
de l'antre, par les harems, sur les femmes et les enfants.

Ce sont précisément les milieux où ce qu’on est convenu’
d'appeler la magie pouvait le mieux prendre racine et se perÏ
petucr, quels que fussent les changements de la religion super i‘
rieure adoptée par les hautes classes, uniquement représentées
en ces pays par les hommes adultes et surlout par les chefs
de famille. Ce processus d'un double courant’ existe de nos v
jours dans l’lslam de toute l’Afrique septentrionale; ce sont _
seulement des musulmans des basses classes artisans, men-
diants, etc qui s'affilient à 'l'leniocn' et a Alger ‘aux confréries
des magiciens nègres.

Il cst pourtant arrivé que les Nègres ont réussi à s'assurer V

une situation privilégiée même dans le maraboutisme nord»
_ africain, puisqu'ils ont seuls le droit d'occuper les postes de
_ moqaddem dans les doux confréries les plus puissantes, celle
de Sidi Mohammcd ben Aouda et celle des Oulad Sidi Cheikh.
i Les légendes explicatives sont assez typiques pour mériter d’etre ‘
citées ici.

ll n été parlé ci-dessus de lu zaouia des lions consacrée à.
Sidi Mohammed ben Aouda. ll arriva du Maroc vers la fin du
xvl" siècle ' dans le pays des Flita, grande tribu berbère diviw
sée alors en trois fractions importantesAprès des essais infruc-
tueux de conversions à l'islam, le marabout s'établit dans une
caverne au sommet d’uu pic situé sur le territoire des Auatra,
de la fraction des Gherfa-Flita, pic qui servait de repaire a un
couple de lions; ceux-ci devinrent les humbles servants lu saint.

1. u. Basset, Minier: au Sdnfignl, axe. m, Paris 1913,11. 487,446, nnlc.
2, On trouver: deux cas précis de eo mécanisme dans Cour, Culte du rrrpenz,
p la et p. 1o, nole serpents servis par des nègres.
s. 1mn, Population nuuuimune de Tlemcen, p. u.
l. AndrowsÆonta-‘nr. du Gdnin, p, n.
s. Trumelet, Le: Saints de Ehlam, p. sur-m.