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ÊMÔ 13mm‘ ACTUEL nu PROBLÈME TOTEMÎQUK
présumer qu'on se réunissant en Nation, CHAQUE famille acon v
serve son illmzizazz, Panimal qui dans le pays d'où elle venu
était le plus beau, ou le plus fort ami de Phomme, ou le plus '
craint, ou le plus commun, l'animal auquel elle chassait ordi
nairement, et dont cllo faisait sa nourriture principale, etc.“
l
que cet animal est devenu la marque distinctive de choque’
famille, et que CHAQUE famille l’a transmis à sa postérité pour’
être le symbole perpétuel de CHAQUE tribu. Ou doit donc, quand K ç
on parle d'une tribu, la désigner par l'animal qui en est le p
symbole. n
On ne saurait définir avec plus de précision et plus de clarté ‘
le mécanisme suivant lequel se sont successivement groupés
les éléments constitutifs du totémisme tel qu’on Yobserve de i
nos jours, ni mieux situer réciproquement les différents argu-
ments psychologique, utilitaire général, alimentaire, embléma-
tique et nominalistc. le qui nous intéresse ici le plus, c’est que
Thavenet définit bien le totem collectif et l'attribue au début Il
la famille restreinte, puis a la maisonnée, non pas au clan, ce
qui saccorde avec les observations récentes de Kroeber analy-
sées ci-dessus. '
En classant chronologiquement les théories proposées, on
obtient le tableau suivant, où je n’inscris pas, cependant, quel-
ques opinions isolées comme celle de Virehow ' qui pensait
que le « totémisme est un sentiment confus du darwinisme n
ou des juxtapositions, comme celle do Nicolas Kharouzine ',
construites sans critique approfondie des théories antérieures.
1. lludnlf Vimhow dans la Zeitxclnrift fuer Ethnologie, 1889, p. 1M.
2. Nikolai Khuruzin, Eluoymfia en russe, L, IV, Viniroulniin crnynncea,
St-Pétersbourg, m5, p. 54-55, mn-ma.
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